Plan Ambition Bois Construction 2030

Investir en recherche et développement : «  Nous nous engageons vers un effort constant en ma- tière de recherche et développement, allant de l’ingénie- rie à la conception de produits et systèmes constructifs novateurs, afin de favoriser l’essor des marchés de la construction bois et biosourcée. » Le potentiel de développement du bâtiment bois-biosourcé est estimé à 16,6 milliards d’eu- ros en 2035 et à 17,1 milliards en 2050 ; avec un effet additionnel attendu sur la réduction des émissions carbone du bâtiment de - 40 millions de tonnes émises en 2035. Ce potentiel est lié à la capacité de la filière à s’inscrire dans des programmes de recherche et de dévelop- pement innovants comme l’Alliance Industrie du futur. La filière s’appuie sur le « Plan Re- cherche et Innovation 2025 de la filière bois » du ministère de l’Agriculture (Institut National de la Recherche Agronomique, Institut Technologique FCBA, Institut de Développement Forestier) sur des sujets comme : l’accroissement des performances du secteur par des approches systèmes, le dévelop- pement des usages du bois dans une perspective bioéconomique, la préparation des ressources forestières du futur. En matière d’ingénierie et de mise sur le marché de la construction, elle œuvre pour qu’un maximum de produits/solutions constructives soient reconnus désor- mais « traditionnel(le)s », permettant la massification du marché, en al- légeant les délais et les coûts des procédures ATEX, comme elle vient de le faire pour le village olympique. L’accélération du développement de référentiels en techniques cou- rantes pour la construction mixte et les sujets d’interfaces bois/ bio- sourcés/autres matériaux, doit être une priorité, partagée entre les filières agissant pour la construction durable, les pouvoirs publics et leurs opérateurs (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment, Centre Technique Industriel, Agence Qualité Construction). Ces référentiels libèrent des couvertures assurantielles et permettent d’accélérer la construction bas carbone. Enfin, tout travail de développement s‘appuie sur l’utilisation accrue d’essences et de bois produits et transformés en France, donc sur le développement des composants bois-construction à base d’essences feuillues au niveau national. Ceci allant de pair avec la recherche de produits ou systèmes constructifs (par exemple poutres treillis, poutres en i) permettant une économie du bois utilisé, à l’exemple du rempla- cement de la charpente traditionnelle par la charpente fermette.