Livret Blanc : Collectif du Petit-Déjeuner à la Française
La nécessité d’un engagement efficace des pouvoirs publics en faveur du petit-déjeuner 05 Les collèges rencontrés lors de l’audit expliquent avoir dû gérer seuls la mise en œuvre du programme « petit-déjeuner ». L’absence de relai de ces initiatives a une première conséquence directe : les mêmes difficultés se retrouvent d’un collège à l’autre, sans que les bonnes pratiques ne circulent. Difficultés temporelles : gestion du calendrier de l’évènement, partage des tâches... ; Difficultés règlementaires : règles d’hygiène, contrat de travail des agents de la restauration scolaire... ; Difficultés administratives : commande des aliments et gestion de la quantité, signature de conventions... ; Difficultés financières : pour financer les aliments ou l’intervention d’un diététicien par exemple. C’est sur le plan financier que le manque de soutien est le plus problématique, le budget de l’opération étant en général prélevé directement sur les crédits de l’établissement – crédits du restaurant scolaire, crédits pédagogiques de SVT, du CESC, etc. Rares sont les collèges qui ont sollicité des subventions publiques, notamment auprès du Conseil départemental. Le coût d’un buffet de petit- déjeuner se limite certes à quelques euros par élève ; mais le manque de soutiens financiers dissuade les collèges de mener des projets pédagogiques d’une plus grande ampleur. Maryse FIORANI , infirmière scolaire du collège Louis Pergaud à Foug (54) : « Beaucoup de collectivités prônent le petit-déjeuner pour les jeunes, mais nous n’avons aucune participation financière : c’est bien dommage ! » Des actions nombreuses et de qualité... en ordre dispersé
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