Livret Blanc : Collectif du Petit-Déjeuner à la Française
programmes scolaires et offrent de belles occasions de renforcer la convivialité et le vivre-ensemble au sein de l’établissement. Cependant, le petit-déjeuner relevant de la responsabilité des familles, cette sensibilisation doit fournir des clés de compréhension et des astuces aux enfants et aux parents : elle n’a pas vocation à remplacer une prise régulière à la maison, qui est bien l’objectif que défend le Collectif. U n audit des projets d’éducation au petit-déjeuner en milieu scolaire a permis au Collectif de prendre conscience du nombre d’actions déjà mis en œuvre sur l’ensemble du territoire français. Si tous les niveaux scolaires sont mobilisés, les projets menés dans les collèges ont particulièrement retenu son attention. En effet, à partir du collège, ces programmes vont au-delà de l’enjeu nutritionnel pour ouvrir les yeux des élèves au monde qui les entoure, des producteurs locaux qui leur fournissent leur petit-déjeuner aux populations étrangères qui ont des approches différentes du premier repas de la journée. Par la même occasion, ils prennent conscience de ce qui constitue traditionnellement le petit-déjeuner « à la française » 2 : • un produit céréalier (idéalement du pain) • un produit laitier (lait, beurre, yaourt...) • une boisson (café, thé, eau ou chocolat) • un fruit (frais ou sous forme de jus de fruits) 3 D e tous ces projets, portés sur le terrain par des acteurs motivés et dynamiques, est née l’idée de ce livre blanc. Le sujet du petit-déjeuner mobilise une grande diversité d’acteurs, des associations aux établissements scolaires, en passant par les acteurs de la restauration collective et les administrations nationales et locales. Mais il manque une impulsion pour que ces initiatives encore éparses se transforment en une énergie collective capable de transmettre aux enfants le goût du petit-déjeuner, garant d’une alimentation équilibrée mais aussi moment privilégié de partage avec leurs proches. P our ce faire, le Collectif souhaite que le petit-déjeuner soit réellement intégré dans les politiques publiques d’éducation à l’alimentation, que des financements soient dégagés et que les bonnes pratiques soient davantage diffusées sur le territoire afin d’encourager les acteurs de terrain à développer des actions de sensibilisation.
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